Swiss Tool de Victorinox
À première vue la Swiss Tool de Victorinox a la même longueur de la Leatherman SuperTool 300, et une épaisseur légèrement inférieure. De plus, avec un poids de 290 grammes, elle se situe dans le domain des pinces assez lourdes, et donc robustes. Ensuite son design et celui d’un multitool en papillon, qui ouvre les pinces tournant les poignées. L’ouverture est facile, mais nécessite les deux main, vu que les pièces résistent un peu au mouvement.

Verrouillage du Swiss Tool
En fait le Swiss Tool reste dans la poche ou le sac sans s’ouvrir tout seul, s’il est dehors de son fourreau. Les instruments des poignées on un système de verrouillage avec des boutons avec ressorts. Il faut les pousser pour permettre le mouvement d’un ustensile. En outre le sens de l’ouverture est vers l’extérieur, et on peut déployer les lames quand les pinces sont renfermées. Dans le complexe la sécurité est haute, comme la robustesse des pièces.
Chaque outil s’accompagne de petits ressorts arrière qui maintiennent chaque outil en place. Lorsque vous en sortez un par une entaille sur la surface, les autres ne sortent pas de manière groupée comme c’est le cas d’autres marques. Les surfaces du Swiss Tool sont très polies, ce qui les rend très résistantes au dépôts de poussière et à la corrosion. D’autre part elle deviennent aussi glissantes, et parfois m’arrive que les tournevis sortent des têtes de vis.

Quant à ses fonctions, le Swiss Tool en réunit vingts-six:
- ouvre-bouteille
- cintreuse de fil
- Règle
- pince coupante pour fils fins et durs
- pince à sertir
- lame avec bord ondulé
- tournevis de 2, 3 , 5, 7 mm, cruciforme
- Ouvre-boîte
- scie à bois
- ciseau à bois et grattoir
- dénudeur de fils
- grattoir à fil
- pince à bec effilé
- scie, lime à métaux
- poinçon d’alésoir
- ouvre-boîte
Ensuite la règle: elle apparaît sur les deux coté des manches. Ces pièces peuvent s’aligner et donner un instrument de mesure complet de 23 centimètres. Quant aux tournevis, je les utilise exerçant aussi des bonnes forces de torsion, et sont toujours en parfait état. Si l’aspect général est celui d’une Free P4 de Leatherman, la structure est beaucoup plus robuste. Les poignées ont une double couche de métal pour plus de solidité.
Plus de détails
Les instruments sont réunis pour gagner de l’espace precieux. Sur l’extrémité de l’ouvre-bouteille et de l’ouvre-boîte il y a des tournevis. D’autre part la lime à métal n’est pas pour faire semblant: avec un peu de travail elle réduit les surfaces des vis communes. Ainsi le ciseau à bois est vraiment affuté et écaille les barres de bois plus à bon marché. Avec son bord coupant on peut travailler avec précision et réaliser des retouches.
Si vous voulez avoir encore plus que tout ce que je vous ai montré, le Swiss Tool X plus Ratchet peut être intéressant. Car il emmène une série d’ustensiles externes (qui se rangent dans le fourreau) comme un tire-bouchon et une extension de tournevis avec embouts. À l’extérieur le Tool X est le même que le modèle normal, par contre l’ordre des instruments à l’intérieur change. Cette différence n’a aucun impact sur les prestations.
Conclusion
En définitive le Swisstool est une des plus grosses et méchantes pinces multifonctions sur le marché aujourd’hui et il peut rivaliser avec les meilleures. J’aime la facilité d’utilisation et l’engagement de qualité. De surcroît ceux qui ont besoin d’un outil robuste pour le travail vont apprécier. Si le poids de l’outil ne vous dérange pas, il serait parfait pour vous. En revanche pour ouvrir et fermer tout outil une main ne suffit pas. Il en faut deux.
Sinon, si vous voulez un modèle plus réduit, la pince Spirit est plus légère et portable. Elle a toutes les caractéristiques de la série Swisstool dans une réalisation plus compacte. Sinon les ciseaux sont très bien finies et coupent les tissus et cartons mieux que ceux d’autres marques. Enfin il faut considérer de dépenser plus de cent quarante euros pour cette pince, qui est par ailleurs d’acier de haute gamme et fiable.